Robin Howie investit l'espace public et fait parler le béton avec de grandes installations de typo habillement placées. Plus sur son site.
Déc. 07
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Robin Howie
Robin Howie investit l'espace public et fait parler le béton avec de grandes installations de typo habillement placées. Plus sur son site.
Déc. 07
17
Martine Camillieri
A découvrir, les créations fraiches et colorées de la plasticienne française Martine Camillieri, une artiste qui s'est spécialisée dans les installations et les créations d'objets à partir d'emballages domestiques en plastique et de bouteilles vides. Outres ses travaux et ses expositions, elle anime des ateliers et formations pour petits et grands.
Via Trendsnow.
Déc. 07
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Refreshing Interactive Art by Hannes Broecker
L'artiste plasticienne Hannes Broecker viens de créer pour une expo à Dresden en Allemagne, une oeuvre surprenante que les spectateurs sont invités à consommer ou plus précisément à boire pour la faire évoluer au fil des jours...
Plus ici sur TheCoollHunter.
Déc. 07
14
104 cent quatre
Quelques infos sur le 104 cent quatre, lieu dédié à la création contemporaine qui devrait ouvrir ses portes à l'horizon 2008 à l’emplacement des anciennes Pompes Funèbres municipales du 19ème. Un ensemble pluridisciplinaire de près de 35 000m², dédié à la création contemporaine.
Le lieu jouit en tous cas d'ores et déjà d'une identité graphique hyper impactante et particulièrement esthétique. A noter que le chantier du 104 cent quatre sera exceptionnelement ouvert au public les 29 et 30 décembre pour visite !
Photos des travaux et extraits du communiqué officiel : "La Ville de Paris a l’ambition de faire du 104 cent quatre un espace de production d’arts accueillant en résidence des artistes venus d’horizons différents pour y réaliser leurs projets."
"Les parisiens pourront en permanence participer à toutes les étapes de la création. Le projet du 104 cent quatre est inédit."
"L’ampleur de ces espaces, composés de grandes halles traversantes, permet d’abriter toutes les étapes du processus de création : formation, conception, fabrication, présentation dans les disciplines les plus diverses, des arts plastiques aux arts du spectacle. Il offre des possibilités d’intervention inédites aux artistes, des plus spectaculaires aux plus confidentielles."
"Le projet s’organise autour d’une rue intérieure, ouverte en permanence sur son environnement et permettant une liaison directe entre la rue Curial et la rue d’Aubervilliers."
"Ce passage est la colonne vertébrale des activités se déroulant dans les espaces de production artistique (16 plateaux de travail de 92 à 312 m² chacun), les lieux de diffusion (2 salles de 200 et 400 places), les commerces et les lieux de restauration, les espaces d’expositions et de salons (environ 3 000 m²), la pépinière d’entreprises, l’équipement de quartier."
"Il vise à ancrer tous les arts dans le quotidien en créant un lieu de vie où le travail en train de se faire devient visible en ouvrant les portes des ateliers des artistes résidents."
"A chaque saison des moments de fête permettent au plus large public de découvrir les œuvres travaillées au 104 cent quatre."
"Le 104 cent quatre s’attache à la transmission sous toutes ses formes pour favoriser l’accès à l’art. Il cherche à faciliter le passage des frontières entre disciplines artistiques, entre amateurs et professionnels, entre public et privé, entre entreprises et créations artistiques, entre savant et populaire."
Déc. 07
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A Store with an Urban Environment
Americana est un flagship ship store designé dans un esprit Urban Environment. Tout depuis les mannequins aux shopping bag a été pensé urbain & street. Les bancs sont des spots de grind et le béton y est brut pour un design radical et contemporain. Designer : Wolfgang Döhring
Déc. 07
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Rodchenko, inventeur de la structure 1924-1954
Rodchenko fut l’un des plus grands graphic-designers de tous les temps. Il défricha le terrain des espaces graphiques, inventa le photomontage moderne et fit œuvre photographique des plus pregnantes.
Témoin privilégié d’une époque et d’une société russe en voie de recomposition après la révolution d’oktober 1917, il fut récupéré comme nombre d’artistes par le régime pour servir de levier de propagande à celui-ci.
Il fut peu peu sollicité pour des travaux dont l’unique objet était de sublimer l’homme nouveau, la renaissance sociale tournée vers un monde meilleur. On est encore loin d’avoir découvert les charniers de Staline et le Goulag.
Mais de fait, la Russie de tous les empereurs avait vécu. La société russe améciée se nourissait exclusivement d’espoir d’un monde idéalisée d’où pauvreté et misère seraient chassées. Les artistes étaient ainsi conviés à participer à la construction de l’homme nouveau, le pionnier, restructuré, pour ne pas dire reformaté.
Que ce soit dans la vie de tous les jours, dans l’activité industrielle ou tout simplement sportive, l’artiste se devait de créer une vision de la société débarassée des styles ampoulées de la fin du XIXe siècle pour et à la gloire de la nouvelle modernité.
L’Histoire était en marche, l’Histoire dont Hegel et Marx avaient annoncé la fin avec l’avènement du communisme. L’époque se prêtait donc aisément à cette reconsidération révolutionnaire de l’espace graphique qui fit des émules jusques sur la cinqième avenue à New York après la deuxième guerre mondiale, Alexey Brodowitch en fut l’un des plus âpres promoteur.
Le style constructiviste russe ne fut jamais abandonné ni oublié. Il participe depuis 90 ans à notre espace de communication de tous les jours. Sans doute que le communisme a disparu, mais pas la vision moderne que celui-ci donna à voir de l’homme et de la société. Neville Brody dans les années 80 sut retrouver avec efficacité et un immense talent ce style pour mettre en scène pochettes de disques et magazines.
Les travaux de Rodchenko qui transforment peu à peu son œuvre potographique en œuvre graphique. Dire qu’il s’agit d’une rupture. Non, d’abord peintre plasticien, décorateur, Rodchenko est venu à la photographie assez tard, et son attrait pour les portraits humanistes témoigne de son amour du prochain.
Mais le graphiste, l’affichiste reprend la main pour structurer ses espaces photographiques, cherchant à utiliser lignes de fuite, structures urbaines et surtout installant pour la première fois dans l’histoire de la photographie la perspective diagonale, sans doute au départ comme jeu d’agrandissement de son champ de vision trop enfermé dans le format 24×36 de son Leica.
Peu à peu ces diagonales lui donneront l’idée, conjointe avec le DaDa qu’il découvrit vers 1915-1920, de structurer ses affiches et couvertures de magazines avec ces mêmes lignes de fuite et parallèles diagonales. L’esprit constructiviste russe était né.
Ci dessus, affiche publicitaire pour une série de journaux filmés de Dziga Vertov, 1924.
Via Paris Blog Le Monde
Déc. 07
14
Man With a Movie Camera
Clin d'oeuil pour faire écho à la news précédente à l'excellentissime "Man with a Movie Camera" -Человек с киноаппаратом- court métrage muet de Dziga Vertov tourné en 1928 à Odessa et mis en musique en 2000 par les non moins excellentissimes Cinematic Orchestra (Les trois premières minutes sont muettes en hommage à la version originale). Les 10 premières minutes en vidéo ici. Un second extrait là.
Tourné à Odessa, le synopsis du film repose sur le quotidien de ses habitants, du matin au soir, explorant toutes les facettes du travail, des loisirs, de la ville, montrant une relative du communisme alors naissant. Le film est célèbre surtout par son approche très éclatée, la musicalité de son montage (pour un film muet) les nombreuses techniques cinématographiques très avant gardistes pour l'époque utilisées (surimpression, superposition, accéléré, ralenti, etc).
Il est aussi célèbre pour sa mise en abîme (le film dans le film) : on y suit en effet un caméraman tournant le film, on y montre le montage d'une séquence du film et une autre scène présente un public regardant l'Homme à la caméra sur grand écran... Il illustre la théorie du cinéma de Vertov : le Kino-pravda ou Ciné-oeil.
L'esthétique du film est fortement marquée par les mouvements d'avant-garde de l'époque, principalement par le constructivisme. C'est tout à la fois documentaire et film expérimental. On peut le considérer comme un manifeste de la recherche esthétique du cinéma d'avant-garde soviétique, encore indemne des contraintes artistiques que subiront par la suite les artistes d'URSS.
Plusieurs images sont mémorables : celle d'un homme qui se promène avec une caméra sur trépied dans le dos, un œil en très gros plan en superposition avec celui d'un objectif de caméra, la surimpression d'un caméraman géant installé sur un toit...
En 2000, - pochette ci dessus-, le groupe de jazz anglais The Cinematic Orchestra a composé une trame sonore inspirée, tres inspirée sur le film que l'on aurait maintenant bien du mal à voir en version muette.
Déc. 07
14
Le Minitel, DaDa malgré lui
Entre 1970 et 1978 la France met au point le protocole de communication du minitel qui anticipe dans les années 80 sur le réseau des trois W. Basé sur l’échange de données analogique via le téléphone, celui-ci n’autorise aucune nuance pour l’affichage des images.
Nous sommes loin du PostScript et du WYSIWYG qui va déferler à la fin des années 80. L’expression ‘telematique’ va donner lieu à un style graphique minimaliste qui n’est pas sans rappeler l’expression des jeux vidéos de l’époque (pong, atari etc.).
Mais aussi bien la typographie russe des années vingt. Le signe ‘bitmap’ vient de naître et nous rappelle une fois de plus que bien souvent la technologie est à l’origine des inventions du design graphique. De nombreux graphistes et typographes vont trouver là un mode d’expression des plus intéressants… Plus en wiki.
Via Paris Blog Le Monde.
Déc. 07
14
Projections against Billboards in Bucharest
Une Golf, une batterie, un mac, un vidéoproj et c'est partie pour une session de projection "à l'ancienne" dans les rues de Bucarest. Sur le billot, les marques ; au centre de la cible, une logique consumériste s'apparentant à de la pornographie. La vidéo.
Déc. 07
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Bianco Valente
De nombreuses installations en images et en vidéos par l'artiste Bianco Valente.
Déc. 07
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You think, therefore I am, by Po-Yun Jack Wang
Un belle idée de fresque collaborative... Plus.
Déc. 07
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Tokujin Yoshioka installation at Design Miami
Les 7, 8 et 9 décembre dernier avait lieu l'ouverture de Design Miami avec notamment une installation au top floor du Moore Building de Tokujin Yoshioka, designer de l'année 2007. La vidéo ici.
Tokujin Yoshioka Named Design Miami/ Designer of the Year 2007
A Retrospective Exhibition and New Work to be Showcased at Design Miami/
December 7-9, 2007
Via CubeMe.
