A l'occasion de l'extraordinaire expo "Take Your Time" d'Olafur Eliasson" au MOMA de San Francisco ; rétrospective en image sur l'oeuvre fascinante de l'artiste danois. Slideshow officiel SFMOMA de l'exhibition. Le site de l'artiste. 

Ólafur Elíasson (né à Copenhague en 1967) est un artiste contemporain danois qui a passé son enfance en Islande et qui vit et travaille à Berlin. Ses installations ont la particularité de mettre en évidence des phénomènes naturels avec la lumière, le vent, la glace voire l'humidité. Il s’agit sans doute d’une forme de développement du Land Art, mais l’artiste intervient dans des bâtiments.

Teaser ! La Fondation Joan Miró et le Centre culturel Caixa Girona accueilleront, en juin 2008, une exposition de l’artiste spécialement créée pour ces deux lieux...

Plus de photos de cette très belle installation dans le hall des turbines de la Tate Modern de Londres, ici sur le Blog. 

Son œuvre explore la relation existant entre la nature et la technologie, comme lorsque des éléments tels que la température, l'olfactif ou encore l'air se convertissent en partie en éléments sculpturaux et en concepts artistiques.

La BMW Collection fondée il y a trente ans a demandé à - l'immense (!) - Olafur Eliasson  de concevoir la 16ème Art Car de BMW. Cette dernière s’ajoutera aux autres oeuvres d’art conçues par des artistes tels Warhol, Hockney... En 2005, cette collection de renommée internationale comportait jusqu’ici un total de quinze modèles.

Avec cette tâche Olafur Eliasson  s’est mis au défi de transformer une étape importante technologique, la BMW H2R , avec laquelle BMW poursuit sa vision de la mobilité soutenue basée sur la production régénératrice de l’hydrogène comme carburant du futur. 

En faisant ceci, la BMW type de Car Collection s’est donnée les moyens de poursuivre une coopération innovatrice avec les artistes internationaux travaillant dans le domaine de la technologie, de la mobilité et de l’art.

L'oeuvre est en ce moment exposée au MOMA de San Francisco dans le cadre de l'expo "Take Your Time". Après s'être vu chacun distribué une couverture à mettre sur leurs épaules, les visiteurs accèdent à une salle réfrigérée dans laquelle l'ouevre est conservée. En effet, la BMW H2R est recouverte de glace, matériau naturel particulièrement familier d'Olafur Eliasson . Une oeuvre en rupture avec les modèles précédents qui marquera la collection de la patte de l'artiste scandinave. La vidéo et l'interview d'Olafur Eliasson ici. 

Retrospective sur la Art Car Collection avec l'ensemble des modèles ici sur le Blog .

La Quik House d'Adam Kalkin est un concept de container ici amménagé en espace dégustation ultra design à craquer pour Illy. 

Les shop containers fleurissent un peu partout (VBox, Freitag Shop ...)  mais ce modèle-ci présente l'avantage d'être particulièrement design.

PLus d'infos sur le site de son créateur, architecte spécialisé dans la réabilitation et l'aménagement de containers en espaces à vivre, de un à douze bloc assemblés comme ci-dessous en photos.

Via Thecoolhunter. 

Petit clin d'oeil pour la série "Apparitions", résultat de jeux personnels de la jeune artiste nantaise Soasig Chamaillard  autour de l'icône religieuse avec notamment Super Marie et Sainte Barbie.

Via TrensNow. 

Grant Hamilton portfolio. Via SprayGlue. 

Une Ford Falcon 1965 pour revivre la fièvre du Drive In des 60's dans un small shop Grand Opening  new yorkais vu sur The Cool Hunter. 

Chaque année un artiste est invité dans le cadre d’un partenariat entre la Tate Modern Gallery et la multinationale Unilever UK à prendre possession du hall du musée. Ce programme d’exposition, intitulé The Unilever Series, est financé par cette société à hauteur de 1 million de livres (soit 2 millions d’euros environ). Lors de son ouverture en 2000, la Tate Modern Gallery s’est associé à Unilever UK, société de biens de consommation alimentaires, qui depuis n’a pas failli à son rôle de mécène. Cette année, c'est l'artiste Doris Salcedo qui relève le défi de la Tate...

Une longue fissure zigzague à travers le sol en béton du grand hall : "Shibboleth", la nouvelle installation conçue par l'artiste colombienne pour le vaste Turbine hall du musée londonien a été dévoilée lundi au public. Cette "sculpture souterraine" qui veut provoquer un questionnement sur les divisions de la société et le racisme est déjà parvenue à diviser les premiers visiteurs.

Alors que certains, en entrant dans le hall, cherchaient partout la nouvelle oeuvre annoncée de l'artiste, ne voyant pas qu'elle était sous leurs pieds, plus loin d'autres visiteurs scrutaient avec concentration les profondeurs de la crevasse.

"Shibboleth est un espace négatif. Il évoque le trou de l'Histoire qui marque la différence sans fond qui sépare les blancs des non-blancs", a indiqué l'artiste lors de la présentation de son oeuvre.

La crevasse de 167 mètres a été creusée en cinq semaines dans le sol en béton du musée, une ancienne centrale thermique reconvertie, a indiqué Nicholas Serota, le directeur de la Tate à la presse.

Du 9 octobre 2007 au 6 avril 2008 - Hall des Turbines de la Tate Modern - Entrée libre.

Retour sur l'édition précédente avec l'installation de Carsten Höller  dans le Hall des Tubines de la Tate du 16 octobre 2006 au 09 avril 2007. L'oeuvre a donc réçamment été démontée pour permettre au musée d'accueillir en ce moment et pour une durée d'an, la colombienne Doris Salcedo. La vidéo du montage sur le site de la Tate Modern. 

Carsten Höller avait alors créé un toboggan géant parcourant le hall dans toute sa hauteur permettant ainsi d'adjoindre à la création plastique le courant ludique d'un art définitivement moderne et populaire.

Retour enfin sur "EMBANKMENT" l'oeuvre de Rachel Whiteread toujours à la Tate Modern de Londres dans le cadre des Unilever Series du 11 Octobre 2005 au 1er Mai 2006. La vidéo du montage ici sur le site de la Tate.

Après Louise Bourgeois, Anish Kapoor, Olafur Eliasson, c'est Bruce Nauman  qui s'attaque à cet espace gigantesque sous le titre Raw Materials (12 October 2004  –  2 May 2005). Après la brume d'Olafur Eliasson, Nauman joue avec un autre élément immatériel, le son et réalise une rétrospective sonore de son oeuvre dans le Turbine Hall de la Tate. Le son se déploie sur deux niveaux de perception. Une ambiance globale avec la bande de Raw Material, répétition lancinante de la lettre M que l'on entend dans tout l'espace et qui donne un côté mystique, envoûtant au lieu.

Par ailleurs en avançant dans l'espace le visiteur entend successivement les bandes son de 20 installations vidéo qui sont perceptibles dans le champ de diffusion des hauts-parleurs placés de chaque côté. Une exploration inattendue des potentialités de cet espace immense qui ne manqua pas à l'époque de gonfler la critique, accusant alors même l'artiste d'avoir contourner la contrainte et d'avoir refuser d'affronter le lieu en n'offrant au public qu'une simple rétrospective de son oeuvre et non une création nouvelle.

L'œuvre d'Anish Kapoor  (10 October 2002 - 6 April 2003) s'étend non seulement sur toute la longueur de l'espace d'entrée (155 m), mais aussi sur toute sa largeur (23 m) et toute sa hauteur (35 m). L'immense "Marsyas" repose à ses extrémités sur deux grands cercles verticaux autour desquels une toile rouge vif est tendue. Ces ouvertures énormes, situées de part et d'autre du hall, se rétrécissent au fur et à mesure que l'on s'en éloigne.

Kapoor précise : "L'art puise son essence dans notre culture matérialiste. Les œuvres qui prennent cette culture pour sujet auront, d'après moi, une très courte existence. J'éprouve le besoin de m'adresser à l'humanité à un niveau plus profond. Mon travail s'oriente vers le non-objet."

"Non-objet" ou "objet non-construit", Anish Kapoor  revendique que son objectif est la réalisation de sculptures qui semblent avoir été importées "d'un autre monde". Une fois de plus il y est arrivé.

Quelques photos de l'installation.