Oct. 07 18

Doris Salcedo à la Tate Modern - Unilever Series 2007/2008



Chaque année un artiste est invité dans le cadre d’un partenariat entre la Tate Modern Gallery et la multinationale Unilever UK à prendre possession du hall du musée. Ce programme d’exposition, intitulé The Unilever Series, est financé par cette société à hauteur de 1 million de livres (soit 2 millions d’euros environ). Lors de son ouverture en 2000, la Tate Modern Gallery s’est associé à Unilever UK, société de biens de consommation alimentaires, qui depuis n’a pas failli à son rôle de mécène. Cette année, c'est l'artiste Doris Salcedo qui relève le défi de la Tate...


Une longue fissure zigzague à travers le sol en béton du grand hall : "Shibboleth", la nouvelle installation conçue par l'artiste colombienne pour le vaste Turbine hall du musée londonien a été dévoilée lundi au public. Cette "sculpture souterraine" qui veut provoquer un questionnement sur les divisions de la société et le racisme est déjà parvenue à diviser les premiers visiteurs.

Alors que certains, en entrant dans le hall, cherchaient partout la nouvelle oeuvre annoncée de l'artiste, ne voyant pas qu'elle était sous leurs pieds, plus loin d'autres visiteurs scrutaient avec concentration les profondeurs de la crevasse.

"Shibboleth est un espace négatif. Il évoque le trou de l'Histoire qui marque la différence sans fond qui sépare les blancs des non-blancs", a indiqué l'artiste lors de la présentation de son oeuvre.

La crevasse de 167 mètres a été creusée en cinq semaines dans le sol en béton du musée, une ancienne centrale thermique reconvertie, a indiqué Nicholas Serota, le directeur de la Tate à la presse.

Du 9 octobre 2007 au 6 avril 2008 - Hall des Turbines de la Tate Modern - Entrée libre.


Oct. 07 18

Carsten Höller à la Tate Modern - Unilever Series 2006/2007


Retour sur l'édition précédente avec l'installation de Carsten Höller  dans le Hall des Tubines de la Tate du 16 octobre 2006 au 09 avril 2007. L'oeuvre a donc réçamment été démontée pour permettre au musée d'accueillir en ce moment et pour une durée d'an, la colombienne Doris Salcedo. La vidéo du montage sur le site de la Tate Modern. 

Carsten Höller avait alors créé un toboggan géant parcourant le hall dans toute sa hauteur permettant ainsi d'adjoindre à la création plastique le courant ludique d'un art définitivement moderne et populaire.


Oct. 07 18

Rachel Whiteread à la Tate Modern - Unilever Series 2005/2006


Retour enfin sur "EMBANKMENT" l'oeuvre de Rachel Whiteread toujours à la Tate Modern de Londres dans le cadre des Unilever Series du 11 Octobre 2005 au 1er Mai 2006. La vidéo du montage ici sur le site de la Tate.


 




Oct. 07 18

Bruce Nauman à la Tate Modern - Unilever Series 2004/2005


Après Louise Bourgeois, Anish Kapoor, Olafur Eliasson, c'est Bruce Nauman  qui s'attaque à cet espace gigantesque sous le titre Raw Materials (12 October 2004  –  2 May 2005). Après la brume d'Olafur Eliasson, Nauman joue avec un autre élément immatériel, le son et réalise une rétrospective sonore de son oeuvre dans le Turbine Hall de la Tate. Le son se déploie sur deux niveaux de perception. Une ambiance globale avec la bande de Raw Material, répétition lancinante de la lettre M que l'on entend dans tout l'espace et qui donne un côté mystique, envoûtant au lieu.

Par ailleurs en avançant dans l'espace le visiteur entend successivement les bandes son de 20 installations vidéo qui sont perceptibles dans le champ de diffusion des hauts-parleurs placés de chaque côté. Une exploration inattendue des potentialités de cet espace immense qui ne manqua pas à l'époque de gonfler la critique, accusant alors même l'artiste d'avoir contourner la contrainte et d'avoir refuser d'affronter le lieu en n'offrant au public qu'une simple rétrospective de son oeuvre et non une création nouvelle.


Oct. 07 18

Olafur Eliasson à la Tate Modern - Unilever Series 2003/2004




The Weather Project , une installation de l'artiste Olafur Eliasson, peut être l'une des plus spectaculaires de la série / 2003.16 October 2003 - 21 March 2004. L'artiste tient à révéler la nature de nos relations avec les phénomènes naturels, notamment liés au temps et au climat. Dans ce volume colossal, il a donc mis en place un soleil géant qui illumine et se réfracte dans une atmosphère brumeuse, tandis qu’un miroir tapisse le plafond et reflète l’image du spectateur. Celui-ci peut alors étudier sa propre réaction face à ce phénomène commun, rendu extraordinaire par l’artiste de par sa présence incongrue.



L'artiste a ainsi suspendu un demi-disque lumineux d'une quinzaine de mètres de diamètre. Des machines produisent une fumée vaporeuse qui crée une atmosphère nuageuse analogue à une brume matinale. Le demi-disque accolé aux miroirs du plafond donne l’impression réaliste d’un soleil complet avec une légère diffraction due à la brume et au miroir. Tous les gens sont éclairés de la même manière et dans une ambiance lumineuse fantomatique.





Les gens ont alors le loisir de s’allonger et de se mirer dans le miroir au plafond. Certains improvisent des jeux d’ombre, jeux de formes géométriques entre amis ou enfants qui agitent leurs bras et jambes à l’unisson.





Oct. 07 18

Anish Kapoor à la Tate Modern - Unilever Series 2002/2003


L'œuvre d'Anish Kapoor  (10 October 2002 - 6 April 2003) s'étend non seulement sur toute la longueur de l'espace d'entrée (155 m), mais aussi sur toute sa largeur (23 m) et toute sa hauteur (35 m). L'immense "Marsyas" repose à ses extrémités sur deux grands cercles verticaux autour desquels une toile rouge vif est tendue. Ces ouvertures énormes, situées de part et d'autre du hall, se rétrécissent au fur et à mesure que l'on s'en éloigne.

Kapoor précise : "L'art puise son essence dans notre culture matérialiste. Les œuvres qui prennent cette culture pour sujet auront, d'après moi, une très courte existence. J'éprouve le besoin de m'adresser à l'humanité à un niveau plus profond. Mon travail s'oriente vers le non-objet."

"Non-objet" ou "objet non-construit", Anish Kapoor  revendique que son objectif est la réalisation de sculptures qui semblent avoir été importées "d'un autre monde". Une fois de plus il y est arrivé.

Quelques photos de l'installation.


Oct. 07 18

Louise Bourgeois à la Tate Modern - Unilever Series 2000


Louise Bourgeois  a été la première artiste invitée pour la première édition des Unilever Series en 2000 . Trois scultures monumentales ont alors pris possession du hall de la Tate.


Oct. 07 18

2CV Citroen 50's-80's Graphism


De grandes heures pour la photographie commerciale et le graphisme des 50's-70's retracées à travers un belle galerie de dépliants vantant les mérites de l'objet design qui aura le plus marqué l'histoire de l'automobile française. Une 2CV ici mise en situation de manière simple et sobre sur fond blanc tel un produit de la marque à la pomme... 50's  - 60's  - 70's  - 80's. 


Oct. 07 17

Pet Shop Boys


Après le buzz de cette semaine autour de la vidéo interactive  lancée par Arcade Fire, le groupe Pet Shop Boys va plus loin dans son dernier clip. Explications.

Réalisé par The Rumpus Room pour le nouveau titre "Integral", cette vidéo est pour la première fois un support interactif  avec une centaines de codes barres (appelé QR codes)  défilant tout au long du titre et pouvant être lus par des téléphones portables.




En parfaite cohérence, les paroles expliquent les problèmes d'une société surveillée par Big Brother comme l’avait surnommé George Orwell, tandis que les images du vidéoclip renvoient à des contenus internet comme des sites de surveillance et de droit privés.

Plus sur le principe du QR Code . Via Fubiz. 


Oct. 07 17

Sony Bravia Advert



Diffusé depuis quelques temps sur Internet , voici le nouveau spot Sony Bravia mettant en scène des lapins en patte à modeler tournés en stop motion à travers les rues de NYC. La vidéo ici . L'occasion de revenir sur les grands spots de la marque.

Moins diffusé et pourtant extrement bien réalisé, le spot Pyramid destiné... à l'Egypte, à voir ci dessous en photo et en vidéo en cliquant ici. 

Un grand classique pour le plaisir, le spot Sony Bravia Paint en vidéo ici.  

Le premier spot de la marque intitulé Balls et tourné dans les rues de San Francisco sur une musique de José Gonzales reste sans conteste et de loin le meilleur de la série. La vidéo ici en version longue. 

 

 

A noter que des making of très interressants de tous ces spots sont disponibles et téléchargeables sur le site officiel Sony Bravia Advert .


Oct. 07 17

Bar Nestlé by Fulguro at Montreux Jazz Festival


Les Swiss designers de Fulguro  ont créé le Bar Nestlé, un café éphémaire avce terrasse sur la lac, cet été au Montreux Jazz Festival.

Prefabriquée et démontable, la structure a été réalisée pour l'édition précédente et réutilisée cette année. Le projet a été inspiré par un packaging de chocolat en papier.

Une structure légère et pratique mais surtout très design et très qualitative.

Plus via Deezen. 


Oct. 07 16

Burning Man, The Art Of Desert / Nevada


"Trying to explain what Burning Man is to someone who has never been to the event is a bit like trying to explain what a particular color looks like to someone who is blind."

Burning Man est une grande rencontre musicale, artistique et bariolée jusqu'à l'indescriptible qui a lieu chaque année dans le désert du Nevada, près de la Californie. Une manifestation en marge de tout les festivals existants, un environement dédié à l'expression et à la création alternative.

Cette cité nomade éphémaire qui se reconstitue chaque année est aujourd'hui la troisième ville la plus peuplée du Nevada (!) pendant une semaine, nommée "Black Rock City".

L'évènement attire désormais des groupes de participants provenant d'Europe et d'Asie, pourvus qu'ils aient les finances (environ 2000€), bien qu'une version européenne existe, le Nowhere, se situant en Espagne (cependant encore très méconnu).

L'intérêt principal est de se retrouver dans l'ambiance de cet environnement hors normes. D'un point de vue individuel, l'expérience fait la part belle à l'expression personnelle et la créativité reprenant l'esprit des mouvements dits alternatifs, le tout agrémenté de 400 fêtes quotidiennes.


Burning Man est une expérience annuelle dont le but est de créer une communauté temporaire dédiée à des formes radicales d'auto-expression (costumes personnels extravagants, maquillages excentriques, oeuvres artistiques insolites, personnalités délirantes) et d'autosuffisance : les conditions sont rudes (40° en plein jour, 10° la nuit, sandstorms et pas de point d'eau), l'hygiène et le confort presque oubliés, et chacun des participants se doit de ramener tout son matériel de survie pour toute la durée de l'évènement, en pensant bien à ne laisser aucune trace (« leave no trace »).

Officiellement, il n'y a pas de spectateurs. Tout le monde est invité à participer. Voyez le BM comme un mélange de Woodstock, camp hippie, rave-party, festival electro, carnaval déluré, exposition artistique baroque et camp de vacances insolite.

Tout a commencé sur une plage de San Francisco... !!! C'est Larry Harvey qui a initié en 1986 la crémation festive d'un mannequin géant sur la plage de Baker Beach, qui fait face au Golden Gate Park, à San Francisco. A l’époque, seulement 20 participants étaient présents, des proches de Harvey... mais le mouvement était lancé.

L’opération a été réitérée chaque année, considérée comme un évènement privé entre amis plutôt qu’autre chose. A la fin des années 80, le nombre d’invités s’est accru considérablement pour atteindre plusieurs centaines de fans. 

En 1990, l'événement est donc logiquement déplacé pour pouvoir accueillir des installations (Art Camps) et des participants ("Burners") de plus en plus nombreux. L’endroit idéal, loin de toute population, comportant assez d’espace, et pas trop éloigné de San Francisco, est le désert du Nevada. Ci dessous, la vue Google Earth du camps 2007, impressionant.



En 1994, déjà 2500 fans se retrouvaient au BM, seulement 4 ans après, en 1998, ce sont pas loin de 15000 burners inscrits, un chiffre qui sera doublé en 2003 pour atteindre plus de 30000 personnes. En 2006, 38000 burners étaient au rendez vous, et 47000 étaient présents en 2007.

Les oeuvres d'art couvrent un large spectre. On croise des véhicules extraordinaires comme cet énorme vélocipède, orné d'un crâne d'animal et roulant à l'énergie solaire.

Parmi les installations les plus remarquées de Burning Man 2006, Uchronia, une caverne de quinze étages composée de plus de 150 kilomètres de poutres en bois. Conçue par des artistes belges et expédiée dans le Nevada, cette oeuvre a coûté la bagatelle de 250 000 dollars (soit 195 000 euros). Plus haut en photo.

Tous les soirs, les festivaliers s'y sont retrouvés pour danser, baignés dans une lumière verte, sur des musiques électroniques. Puis, comme beaucoup d'installations éphémères, Uchronia s'est embrasée sous les applaudissements de la foule.

« J'avais uniquement amené des costumes, raconte Brian Shepp, un peintre venu de Los Angeles pour son premier Burning Man. Pendant une semaine, notre vie devient notre art. Avec les nouveaux amis que je me suis faits dans le camp, nous avons vécu très intensément en essayant de voir autant de choses que possible dans ce monde où tout bouge constamment. »

« On débarque sur une autre planète, dans une ville qui ne se trouve sur aucune carte, essaie de décrire un sculpteur sur métal de San Francisco. La ville est construite en cercles comme le système solaire. C'est un détail qui change tout. En quittant Burning Man, j'ai eu l'impression de retourner à une société linéaire. C'était étrange de reprendre le chemin de la civilisation. »

« Faire l'expérience de Burning Man, c'est ressentir le summum de l'existence : la joie, la créativité, l'humour, la tolérance, l'abondance et la paix. » décrit une photographe californienne.

« Le changement le plus important en neuf ans, à part la croissance de 400 %, est l'utilisation de plus en plus sophistiquée de la technologie dans les installations, les camps et les costumes. Cela donne une impression futuriste dans un endroit ancien et primitif ».

Son plus beau souvenir est pourtant tout simple. « Je me promenais en vélo et je suis tombée sur un jeune homme couvert de poussière qui jouait de la musique classique magnifique sur un piano à queue. C'était un moment simple et impossible qui m'a coupé le souffle. »

Les expériences et performances les plus loufoques y cotoient les machines les plus folles entre le Steampunk Design et le style Mad Max.

 

Les ouevres et installations en bois sont généralement brulées au cours de l'événement comme autant de performances à l'épreuve du feu. La première année le BM en bois mesurait seulement 8 feets (2,5m) pour atteindre 80 feets ces dernières années (25m).

Une vidéo de l'édition 2007 ici . Tous les liens photos et infos en Wiki ici. Via Burning Man France.


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