Sep. 07
25

La FIAC s’installe à Paris du 18 au 22 Octobre. Un rendez-vous à marquer au stylo rouge sur vos agendas ! Le Salon de l’Art Contemporain qui a remporté un franc succès dans sa dernière édition revient avec 40 nouvelles galeries, venu du monde entier, dont les célèbres Paula Cooper, Sean Kelly, Sonia Rosso, ou David Zwirner.

L’Art Contemporain est présenté au Carrée du Louvre dans un cadre exceptionnel et éphémère. C’est cet effort d’exhibition qui fait de ce lieu une ressource de créativité et de prospection très intéressante, accessible à tout type de publique. Le design se déroule quant à lui au Grand Palais, présentant une dizaine d’exposants les plus innovants. On y retrouve notamment les Parisiens Patrick Seguin et Kreo.

Une série de projets et de programmes culturels sont également prévus. On y célèbre, bien entendu, le prix Marcel Duchamp qui couronne chaque année un artiste français d’art contemporain le plus talentueux, mais également une quinzaine d’installations et sculptures dans les Jardins des Tuileries très attendues par les connaisseurs.

Cet événement est suivi en parallèle par des expositions à Paris au Centre Pompidou (Alberto Giacometti), au Jeu de Paume (Edward Steichen) ou encore aux Galeries Lafayette (Antidote 3)

Tarifs / Plein tarif 1 journée: 25 euros - Tarif réduit : 12.5 euros (étudiants d’écoles d’art et titulaires de la carte Louvre jeunes) - Pass permanent valable du 18 au 22 octobre - Plein tarif : 55 euros - Tarif réduit : 35 euros (étudiants d’écoles d’art et titulaires de la carte Louvre jeunes)
Via Blographic.
Sep. 07
24

Redécouvrez les films noirs des années 50 grâce à Annie Leibovitz. A travers un casting incroyable, la photographe Annie Leibovitz revisite l’ambiance culte du mouvement cinématographique des films noirs dans une série intitulée « Killers Kill, Dead men die » pour le magazine Vanity Fair.


Difficile de faire un casting plus impressionant... On compte près de 40 acteurs ou artistes de renommée dont Bruce Willis, Ben Affleck, Jessica Alba, Jennifer Hudson, Sharon Stone, et encore bien d’autres à participer à ce shooting.


Il faut dire que cette photographe n’en est pas à son coup d’essai, d’ailleurs les yeux les plus avertis reconnaîtrons son style très particulier pour les dernière campagne publicitaires de Louis Vuitton ou encore Disneyland Paris.


Les vêtements portés lors de cette série sont tous modernes et merveilleusement mis en scène, portés par des détectives privés, des femmes fatales ou encore des reporters pour leur redonner ce côté vintage.


Le style expressionniste et urbain des films noirs est respecté dans les moindres détails, très proches de Kiss me deadly (Robert Aldrich) ou encore Touch of Evil (Orson Welles).





Via Blographic.
Sep. 07
24

Disparu en 1996, Duane Hanson est moins connu que ses oeuvres qui comptent pami les plus populaires de l'art contemporain. " Supermarket Lady ", une ménagère épaisse, lookée Deschiens, qui pousse son caddie bourré de victuailles avec ses bigoudis sur la tête, passe aujourd'hui pour la Mona Lisa de l'américan way of life !

Millésimée 1969, cette oeuvre inaugure une longue série d'êtres génériques plus vrais que nature concoctés par l'habileté démoniaque d'un artiste hors norme, fier de " ne rien savoir de l'art ".

Né en 1925, au fin fond du Minnesota, après des études d'art à Seattle, le grand port nord-ouest des Etats-Unis, Duane Hanson fait son apprentissage dans le voisinage de l'Alaska, loin de l'effervescence new-yorkaise. A l'écart des modes, après de longs tâtonnements, c'est au moment où le déferlement du pop art se heurte à la banquise d'une abstraction minimal que Duane Hanson, la quarantaine bien tassée, donne une forme à une figuration tout aussi glaciale qu'efficace, qui le hisse d'emblée au sommet de l'hyperréalisme.

Au côté du photo-réalisme des peintures aseptisées, ses " scuptures " grandeur ntaure font sensation comme autant de clones surgis du cauchemar réaliste qui hante le rêve américain. Jamais art du constat n'a fait preuve d'une telle maîtrise technique et d'un tel raffinement dans le moindre détail. L'illusion a pris soin de gommer toute trace artistique subjective pour s'apparenter, sans état d'âme, à la perfection d'un rapport d'autopsie.

La performance technique renvoie " l'adorable leurre " d'un musée Grévin du côté des grossiers bricolages anecdotiques. A quoi s'ajoute le choix d'une typologie sociologique quasi scientifique. Clochards, brocanteurs occasionnels, ménagères et autres morceaux d'humanité, cueillis dans ce que la middle class produit de plus ordinaire, sont autant de figures emblématiques des catégories statistiques en usage.

Artiste engagé contre Reagan, la guerre du Vietnam et le désastre de la
consommation, Duane Hanson retourne les armes de l'apparence contre la
tyrannie du spectacle généralisé. L'art lui-même déserte la scène pour laisser place ne serait-ce qu'un instant aux vaincus et aux exclus, à tous ceux qui font l'Histoire de leurs petites histoires sans importance. Rien n'est à la fois plus hilarant et plus effrayant que ces spectres trop vrais.
Via Le Consortium.
Sep. 07
21

Un dispositif plutôt impressionant de projection de grande envergure a réçamment été déployé à Frankfort pour promouvoir la Mini en version Clubman. La vidéo ici. En bonus ci-dessous, une image de guerilla pour mini particulièrement bien sentie.
